Le Programme national de nutrition (Pronanut) invite les femmes à pratiquer l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois des nouveau-nés. L’assistant technique du Pronanut au Kasaï-Oriental, Jean-Paul Kituadi, indique que cet appel concerne également les femmes séropositives à qui certains praticiens interdisent de pratiquer l’allaitement maternel exclusif pour éviter la transmission du Sida.   « On leur demande de donner uniquement le lait maternel aux bébés au cours du premier six mois de leur vie, y compris les mamans qui sont dans le contexte du VIH/Sida parce que les études à notre possession montrent qu’il y a un petit pourcentage de contamination. Donc, mettre l’enfant au sein même si la maman est PVVIH [personne vivant avec le VIH, ndlr] n’influence rien par rapport à la contamination », explique Jean-Paul Kituadi. Pour lui, c’est après cette période de six mois que l’on doit discuter du changement de l’alimentation de l’enfant. « C’est à partir de 6 mois que nous allons discuter avec la maman [pour] voir dans...

48%, c’est le taux de femmes  qui nourrissent leurs enfants exclusivement au sein, jusqu’à 6 mois, un taux   qui a doublé  de 24% en 2001 à 48% en 2014, La représentante de l’Unicef en RDC, Barbara Bentein, l’a affirmé au cours d’un café de presse organisé mardi 22 juillet à Kinshasa.   Les spécialistes en santé encouragent les mamans à  nourrir leurs bébés exclusivement au sein pendant les six premiers mois. Cela permet  au bébé d’avoir des anticorps solide et d’éviter  certaines maladies telles que la Diarrhée. «Les femmes doivent s’approprier ce mode d’alimentation pour la  bonne santé de leur bébé»  affirme le Docteur Pitshou Inzunu Médecin Directeur dans l’ hôpital de Bandundu.  En marge  de la journée mondial  de l’ allaitement prévu en Aout prochain, la représentante de l’UNICEF Barbara Bentein , a discuter avec certains journalistes  RD Congolais a ce sujet. Pour elle, « l’allaitement maternel est un des moyens clé pour un bon début de la vie d’un enfant. L’objectif est...

Aux concertations nationales, la désignation, hier, des 25 membres des bureaux permanents et transversaux des commissions ainsi que des groupes en fonction des 5 thématiques a revêtu un cachet particulièrement féminin. Marginalisées dès l’entrée de jeu avec 2 membres seulement retenues, les femmes se sont révoltées avant d’arracher la représentation de 2 d’entre elles dans chaque bureau. La victoire réside en ce que la majorité sociologique des Congolais a été entendue pour une question de forme et de procédure, ce qui suppose que pour des problèmes de fond, les Congolaises seront entendues et comprises. Surtout la spontanéité avec laquelle elles ont été répondues présage d’un avenir radieux pour la cause féminine en RDC. C’est déjà une significative avancée ; étant donné que nul ne pourrait mieux défendre la femme qu’elle-même. Nous rappellerons, volontiers, que la justification de ces assises tient de l’impératif de mettre la fin à la guerre imposée au pays dans les Kivu et en Ituri, où des femmes sont des principales...