Protais Lumbu Maloba Ndiba se souvient des temps difficiles qu’il avait passés aux côtés de son aîné et collègue du groupe des 13 Parlementaires et Fondateurs de l’UDPS, Kyungu wa ku Mwanza (partie 4)

Protais Lumbu Maloba Ndiba se souvient des temps difficiles qu’il avait passés aux côtés de son aîné et collègue du groupe des 13 Parlementaires et Fondateurs de l’UDPS, Kyungu wa ku Mwanza (partie 4)

Chapitre 13. De mon  voyage à  Kayanza via  Lubumbashi, Kongolo et Mbulula et de la visite des parlementaires américains à Kinshasa, Le 5 août 1983, je passai mon temps au deuil du papa Kachoma et expliquai les circonstances de sa mort par cirrhose de foie tel que le docteur me l’avait dit. C’est là que je vis venir Lipu Kanyoge qui m’avait tendu un message télégraphique par lequel, il m’était prié de rejoindre Kinshasa d’urgence. Quittant Kayanza, je passais la nuit à Mbulula avant de repartir le matin à Kongolo d’où je pris le vol programmé de la semaine en compagnie de mes deux enfants et mon petit frère Martin. De l’aéroport de la Luano à Lubumbashi  je rejoignis la résidence du citoyen Kyungu wa ku Mwanza qui venait de rentrer de Kinshasa où il s’était rendu à l’occasion de la visite des congressistes américains. Il me mit au courant de graves incidents qui avaient eu  lieu après l’entretien à l’hôtel Intercontinental entre les...

Protais Lumbu Maloba Ndiba se souvient des moments difficiles passés aux côtés de son ainé et collègue du groupe de 13 Parlementaires et Fondateurs de l’UDPS (Partie 3)

Protais Lumbu Maloba  Ndiba se souvient des moments difficiles passés aux côtés de son ainé et collègue du groupe de 13 Parlementaires et Fondateurs de l’UDPS (Partie 3)

Chapitre 9.  De la comparution devant la  cour de la sureté  de l’Etat, La comparution devant la Cour de la Sûreté de l’Etat eut lieu le 19 juin 1982 mais pour  raison de non saisi de certains fondateurs et de l’absence des avocats, elle avait été remise au 28 juin 1982, A l’audience du 28 juin 1982, contrairement au 19 juin, c’est vers midi seulement que le bus vint nous chercher à la prison et au lieu des gendarmes mobiles, l’entrée de la prison était infestée par des bérets verts de la garde présidentielle. L’escorte même était intimidante. Au lieu de pénétrer à l’Assanef par l’entrée normale, l’autobus suivit une voie secondaire. A la descente du bus qui nous avait amenés jusqu’à la porte d’entrée de la salle, nous n’entrâmes pas dans la salle à la vue de la garde présidentielle qui chargeait la foule venue manifester son soutien à notre démarche politique. Ci et là, les gens étaient battus et escortés vers les...