Pourparlers : combien de temps encore ?

Pourparlers : combien de temps encore ?

New-York, Addis-Abeba, Kampala … finalement, on tourne à rond et la RDC revient perpétuellement à la croisé des chemins, sans sa crise ne trouve d’issue. La 68ème assemblée générale des nations-unies se clôture cette semaine, autant que les concertations nationales sans la mobilisation nationale ne soit opératoire en vue d’enrayer le mouvement insurrectionnel du 23 mars. Car, la 2ème réunion, tenue en marge de l’assemblée générale à l’initiative de Ban Ki-Moon, du suivi de l’accord-cadre du 24 février signé à Addis-Abeba a appelé pour une énième fois Kinshasa et la rébellion de reprendre le chemin de la capitale ougandaise en vue d’y signer un accord de cessation des hostilités. Cette fois-ci, la conférence internationale sur la région des Grands lacs s’est empêché de s’embarrasser de timing en termes d’ultimatum, les 14 jours antérieurement impartis n’ayant accouché de rien. Impasse et paralysie, donc, en perspective puisque la brigade d’intervention vivra une hibernation, sans que les FARDC ne soient, par ailleurs, en mesure de se déployer...

Revue de presse du 26 septembre 2013

« Contrairement à tout ce qui se raconte », Grognon attribue « le succès des concertations à la modicité du per diem. Si l’on avait placé la barre à 400 dols yankees par jour, comme cela fut annoncé, les travaux seraient aujourd’hui au point mort ». « A 50 biftons Obama par jour », constate le satirique, «la plupart de participants ont moralement démissionné. Ils sont venus participer aux travaux en ateliers juste pour faire de la configuration. Ils n’ont pas pris part aux débats, n’ont émis aucune objection, encore moins formulé la moindre recommandation ». Grand absent aux assises nationales, « Justin-Marie Bomboko » est salué, dans La Prospérité, à l’occasion de ses « 85 ans », par « Elikya Mbokolo » comme « une sorte de mythe au sens positif, car il a été présent au moment de l’indépendance, du collège de commissaires généraux et même dans les instants les plus noirs de l’histoire du pays ». La consœur fait ensuite parler « Isidore Ndaywel : Bomboko « est un personnage extrêmement intéressant, avec une mémoire d’éléphant ». Mauvaise nouvelle pour...