Protais Lumbu 7: De ma nomination au gouvernement Birindwa et la création de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social National (Udps/N). Partie 1

Protais Lumbu 7: De ma nomination au gouvernement  Birindwa et la création de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social National (Udps/N). Partie 1

22 Juil, 2017

I. DE MA NOMINATION AU GOUVERNEMENT BIRINDWA

A. DE CIRCONSTANCES

 

I) LA TENUE DU CONCLAVE DU PALAIS DE LANATION

Complètement contesté par l’UDPS et l’Union Sacrée qui voulaient que les problèmes de l’Etat ne soient traités que par des structures réellement instituées par la Conférence Nationale Souveraine, le Conclave accepté auparavant par Monseigneur MONSEGWO, Président du Haut Conseil de la République se tint sans lui.

A l’issue du Conclave un Premier Ministre fut désigné, Il forma un gouvernement qui eu effectivement les pouvoirs à l’intérieur du pays mais malheureusement contesté  à l’extérieur ou il devait se battre contre celui issu de la Conférence Nationale Souveraine.

Au vu des documents du conclave, quatre points suivants avaient été traités.

  • Le Rapport final du conclave politique tenu au Palais de la Nation du 9 au 18 mars 1993.
  • La Déclaration solennelle du conclave politique tenu à Kinshasa
  • Le Discours de Monsieur MANDUNGU BULA NYATI, Président du Comité de Suivi du conclave politique national à la réunion d’information des délégués ayant pris part au conclave politique national tenu du 9 au 18 mars 1993
  • Le Relevé des conclusions de la rencontre tenue du 4|6 au 20 juillet 1993 par le groupe conjoint des sages du Haut conseil de la République et du conclave politique Nationale.

 

Ci-dessous, le contenu détaillé des points développés :

  1. « Le Rapport final du conclave politique tenu au Palais de la Nation du 9 au 18 mars 1993

Convoqué à l’initiative du chef de l’Etat pour résoudre la grave crise que traverse notre pays, le conclave politique de Kinshasa a tenu ses travaux au Palais de la Nation du mardi 9 au 18 mars 1993.

Il a regroupé 258 délégués, dont 196 représentaient les onze régions du pays 32 les plates formes politiques, 28 les institutions publiques, 2 la société civile et 2 la plate forme des femmes.

Parmi les 158 délégués, 43 sont des membres du Haut Conseil de la république.

L’objet du conclave était de rechercher donc les modalités pratiques et les conditions minimales de collaboration entre les principales institutions de la transition en vu de garantir la non-conflictualité de celles- ci.

C’est dans ce contexte que le conclave devait examiner essentiellement 3 points, à savoir :

  • La formation d’un gouvernement de large union nationale.
  • L’harmonisation des textes devant régir l’organisation et l’exercice du pouvoir pendant la transition.
  • La fixation des grandes échéances politique ».

 

  1. La Déclaration Solennelle du Conclave Politique de Kinshasa

«  Des préoccupations, résolutions et recommandations furent formulées au sujet du texte constitutionnel unique devant régir les pays pendant la transition. De l’examen de gestion relative au gouvernement de large union nationale, des échéances politiques et du rapprochement des thèses sur l’organisation politique du pays sous la 3ième République.

 

Les dernières recommandations du dernier point déclaraient solennellement que le conclave invite le peuple Zaïrois, la classe politique Zaïroise et la communauté internationale à conjuguer leurs efforts pour soutenir l’action salvatrice du gouvernement de monsieur Faustin BIRINDWA, fondateur de l’UDPS et leader incontesté de l’union sacrée de l’opposition radicale, élu par consensus en date du 17 mai 1993 par l’ensemble des forces vives du Zaïre réunies en conclave politique à Kinshasa ».

 

  1. Le Relevé des conclusions de la rencontre tenue du 04 juin au 20 juillet 1993 par le groupe conjoint des sages du Haut Conseil de la République et du Conclave Politique national.

Du 04 juin au 20 juillet 1993, le groupe conjoint des sages du Haut Conseil de la République  ( NENDAKA BIKA , KENGO WA DONDO, MULUMBA LUKOJI, BOMBOKO LOKUMBA, LUNDA BULULU, MWAMI KABARE et du Conclave Politique National ( KABIMBI NGOY, MABI MULUMBA, LENGEMA DULIA, MATABISI -IYUALEKE ILANDE, KAKULE MBAHINGANA, NDELE MBAMU) s’est réuni à l’hôtel intercontinental de Kinshasa en vue de mettre au point un canevas de travail pour une rencontre des politiques aux fins de trouver une issue à la crise politique grave que traverse notre pays.

L’ordre du jour comprenait sept points :

  1. Le texte constitutionnel organisant la distribution du pouvoir au niveau des institutions de la transition
  2. Les problèmes posés par la composition du haut conseil de la république
  3. Le gouvernement de transition ( profil du premier ministre et des ministres ).
  4. Le projet de constitution à soumettre au référendum.
  5. La commission électorale et le calendrier électoral
  6. Les forces armées
  7. La territoriale.

 

Les conclusions retenues ont été les suivantes : «  En ce qui concerne

  1. Les problèmes posés par la composition du Haut Conseil de la République et l’existence de l’Assemblée Nationale : le principe de fusion de deux institutions
  2. Les prérogatives constitutionnelles du Président de la République dans ses relations avec le gouvernement :

a ) le droit de veiller au bon fonctionnement des pouvoirs publics

b) la responsabilité du gouvernement.

c) la nomination du Premier Ministre par une ordonnance après son élection

d) le pouvoir laissé au Président de la République de s’impliquer dans la détermination et la   conduite de la politique de la nation soit le principe de concentration permanente.

e) le pouvoir de nommer et de révoquer les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires, les   gouverneurs et les vices gouverneurs de région, les mandataires publics dans    les entreprises et les organismes publics et dans les sociétés d’économie mixte, les agents    de commandement de     l’administration publique etc.… après délibération du conseil des  ministres et avis du parlement.

f) le pouvoir de nommer et de révoquer les officiers supérieurs et généraux de l’armée ainsi  que les hauts responsables des services de sécurité, le conseil supérieur de la défense et  sécurité entendu.

g) la liste civile du Chef de l’Etat fixée par une loi.

h) l’ordonnance Présidentielle portant organisation et fonctionnement des institutions de  transition ou sera affirmé le principe de concertation

i) Le délai butoir

 

3. Le gouvernement :

a) profil du Premier ministre

b) profil des ministres

c) postes de collaboration

d) programme du gouvernement

 

4. Durée de la transition

5. Commission électorale et calendrier électoral

6. Armée et sécurité, principe d’apolitisme et de neutralité

7. Tutelle des services de sécurité : par le conseil supérieur de la défense et sécurité pour  les sages du CNS, par le gouvernement pour ceux du HCR

8. Territorial : principe d’apolitisme et de neutralité d’ou restructuration.

9. Organes délibérants et exécutifs en Région, recomposition des bureaux.

10. Projet de constitution à soumettre au referendum.

a) la forme de l’Etat : un Etat qui sauvegarde l’autonomie des provinces et consacre par la  constitution la répartition des compétences respectives entre le pouvoir central et les provinces  autonomes.

les principes suivants devant consacrer l’autonomie des provinces

* au plan juridique.

Les provinces sont habilitées à organiser leurs propres institutions, à savoir l’assemblée provinciale, le gouvernement et les cours et tribunaux

*au plan économique et financier

Les provinces disposent des ressources propres.

La répartition de celles-ci est fixée par la constitution.

Les provinces contribuent à la constitution de la caisse de péréquation

b) le régime politique : se référer à la rencontre politique

La rencontre politique devra être composée par une représentation égalitaire de cinquante membres par groupe soit un total de cent membres :

En ce qui concerne leur qualité, la désignation est laissée à la discrétion de chaque groupe ».

 

  1. « Le Discours en Août 1993 de monsieur MANDUNGU BULA NYATI Président du Comité de Suivi du conclave politique nationale à la réunion d’information des délégués ayant pris part au conclave politique national tenu du 9 au 18 mars 1993

 

  1. Rappel des acquis du conclave politique national.

Le conclave politique national a été une initiative conjointe du Chef de l’Etat et du Haut Conseil de la République même s’il a été déploré l’absence du Président du Haut Conseil de la République aussi bien à l’ouverture qu’à la clôture des travaux de ces assises…

Le conclave s’était gardé de se transformer en une nouvelle Conférence Nationale Souveraine mais s’était plutôt inscrit dans la cadre du dialogue entre les hommes politique en vue de combler les lacunes laissées par la CNS…

En s’attaquant au problème ainsi circonscrit, le conclave avait proposé

a) un texte constitutionnel unique élaboré à partir de l’Acte Portant Disposition Constitutionnelle pendant la période de transition comme document de travail de base.

b) La mise en place d’un Gouvernement de large union nationale et de salut public dont les taches principales étaient:

–   assurer la sécurité des personnes et des biens

– arrêter la déterioration des conditions économiques et sociales des   populations

– Accélérer le processus de démocratisation en organisant le  referendum constitutionnel et les élections à tous les niveaux.

 

c) la durée de la Transition et le calendrier électorale .

d) le rapprochement des thèses sur l’organisation politique du pays sous la troisième république.

– forme de l’Etat : système intermédiaire entre l’Etat unitaire   et l’Etat fédéral.

– le régime politique : le pouvoir exécutif repose sur trois principes suivants :

. élection du Président de la République au suffrage universel direct

. le Gouvernement responsable devant le Président et devant le Parlement

. la collaboration entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, notamment dans le domaine de   l’élaboration des lois .

Le pouvoir législatif : bicamérale

Le pouvoir judiciaire : indépendance garantie par la constitution,

Le contrôle de la constitutionnalité des lois relevé de la Cours constitutionnelle

 

2. Rapport d’activités du Comité de Suivi.

a) Poursuite du dialogue avec d’une part le bureau du Haut Conseil de la République et d’autre part avec les plates formes absentes au conclave ( Union de l’Opposition Radicale et le Collectif Progressiste)

b) Le respect des résolutions et recommandation du conclave politique national.

. lettre du Comité de Suivi au Premier ministre le 13.07.1993 soit cent jours après l’entrée en   fonction  du Gouvernement pour lui rappeler son engagement de respecter les résolutions et les   recommandations du conclave, notamment sur la tendance de l’activité Gouvernementale   d’évoluer en marge des directives du conclave et sur le danger qu’un tel comportement constitue     pour l’avenir de notre pays.

. Mise au point des méthodes de travail face aux pourparlers    par le choix du schéma à suivre dans les pourparlers et la constitution de la délégation aux négociations en respectant les critères  d’équilibre entre forces politiques et celui d’équilibre régional sans exclusion ».

 

 

II. L’ANNONCE DE LA NOUVELLE DE MA NOMINATION EN QUALITE DE MINISTRE DE COMMERCE EXTERIEUR

Le 02 avril 1993 après avoir participé au Palais du Peuple à la 2ème journée du Conclave de l’Union Sacrée de l’Opposition radicale dont l’ordre du jour était la poursuite des travaux et Retrospective, je transitai en compagnie de mon collègue Lusanga à la résidence Iyams où Génerose nous offrit un repas avant que je n’aille déposer Lusanga chez-lui tout en lui expliquant ma déception sur ce qui s’était dit dans le cadre  de retrospective.

Il n’y avait pas de courant à la maison, ce qui fit que je ne trouvai personne au salon et m’introduisis directement dans ma chambre pour me coucher. Quelqu’un avait toqué à la porte pour m’annocer que mon grand frère Athanase était venu me visiter.

Sorti pour le rencontrer, Il m’informa que la télévision venait de publier l’ordonnance de nomination du Gouvernement dans laquelle, j’étais nommé Ministre de Commerce et qu’il était passé pour me féliciter.

Remarquant ma froideur, il ajouta que je devais beacoup réfléchir avant de me prônoncer négativement au cas où, je ne voulais pas faire partie de l’équipe gouvernementale.

Tout le monde au Parti et même dans ma famille savait que mes relations avec Birindwa étaient amicales. Je n’acceptais pas cependant qu’il ait été nommé 1er Ministre sans passer par l’UDPS.

En effet, beaucoup de jours s’étaient déjà écoulés depuis sa nomination lorsque j’avais décidé de le rencontrer pour le féliciter tout en doutant de l’accueil qui allait m’être reservé. Mon épouse, ma sœur GenéroseIlondaAbezya et son petit frère Didace m’avaient accompagné. Le champagne nous avait été offert.

Je m’étais encore rendu à sa résidence en compagnie du fondateur Dia OnkenAmbel et du membre du comité national Fatuma pour demander son inter- vention en faveur du Président Kibassa qui devait voyagr pour les soins médicaux en Afrique du Sud via Brazza et dont l’autorisation de sortie de la securité ne lui avait pas encore été delivrée, ce dont il réagit , en téléphonant immédiatemment au Conseiller spécial Ngbanda.

Cette nuit là, son fils Michel soutenu par sa mère nous fit des repproches sur notre manque de soutien à l’action de son père et d’avoir même signé la lettre de révocation à l’UDPS.Malgré le silence gardé par Birindwa, j’étais énervé par la brutalité du langage de ce fils, soutenu par sa mère et invité officiellement aux consultations, je n’y avais pas répondu.

Toute la nuit, j’avais médité de la confiance que venait de me témoigner le 1er Ministre Birindwa, confiance que  ne m’avait pas accordé le 1er Ministre Tshisekedi dont le journal Umoja du 23 mars 1993 avait publié sa nouvelle liste des ministres parmi lesquels se trouvaient ceux là mêmes, proches auprès desquels j’avais apportés sans succès en décembre 1980, la copie de la lettre ouverte pour les inviter à aller poser leur signature.

Umoja du  23 mars 1993

 

Ministères Nom Région Provenance
1. Intérieur Malumba Mbangula Kasaï-Occidental PDSC
2. Relations Ext. Pierre LUMBI Maniema Sté civile
3. Défense Nat. Paul BANDOMA Equateur UDPS
4. Justice & G. S NSINGA UDJUU Bandundu AFICI
5. Ens. Supérieur LOKA ne KONGO Bas-Zaïre DCF
6. Ens. Prim.&Sec. SHABANI ITEKO Nord-Kivu PND
7. Culture et Arts Gervais KABAMBA Kasaï-Occidental Col. Progres.
8. Economie Edouard MAMBU Bas-Zaïre UDI
9. Budget Kirarahumui Nord-Kivu Sté Civile
10. Finances Jules Sambwa Equateur Expert
11. Plan Alexis Thambwe M. Maniema UDI
12. Portefeuille Bieme Ngalisame Bandundu Expert
13. Commerce Ext. Nyembo ya Lumbu Shaba FUO
14. Mines Félicien Liamba Equateur Mouv. Prés.
15. Travaux Publics Charles Mwando Ns. Shaba UFERI
16. Agriculture Kanga Boongo Equateur MPR
17. Elevage et Pêche Kumbu-ki-Luetete Bas-Zaïre ANADER
18. Energie Gauthier Yatezumwa Bas-Zaïre PDSC
19. Transports Gérard Kamanda Bandundu FCN
20. Urbanisme Tala-Ngai Kinshasa RLP
21. Affaires Fonc. Benoît Atale Haut-Zaïre AFICI
22. Santé Publique Mme Nabuni Sud-Kivu Sté civile
23. Comm. et Presse Lambert Mende Kasaï-Oriental Col Progres.
24. Poste Tél-Tél Kabongo Mwamba Shaba MPR
25. Travail&Prév. S. Mbumb Musong Shaba UDPS
26. Aff. Sociales Mathieu Bosunga Haut-Zaïre PDSC
27. Envir. &Tour. Tharcisse Loseke Kasaï-Oriental UDI
28. Sports et L. Charles Ngongadiki Kinshasa CONODOR
29. Fonction Pub. Eugène Lubaga Sud-Kivu Sté Civile
30. Petites&Moy.Ent. Paul Kapita Shabani Kasaï-Occidental UDPS
31. Jeunesse Roger Gisanga Bandundu UDPS

En outre, la retrospective  telle qu’elle venait d’être faite au Conclave de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale au Palais du Peuple, demontrant l’autosuffisance du 1er Ministre Tshisekedi frisant un comportement dictatorial, soutenu pourtant par la base de l’Usor alors que le bureau penchait pour une alternative afin de conserver le contrôle de l’appareil de l’Etat et enfin les visées non cachées des membres de l’Union de Démocrates Indépendants « UDI » à s’accorder avec Mobutu, me determinèrent à opter pour la dictature finissante au lieu de la dictature naissante.

 

L’ordonnance de nomination du 02 avril 1993, modifiée et complétée le 03 avril 1993 avait le contenu suivant :

Premier ministre………………………………………..… :..Faustin BIRINDWA

 

Vice-premiers ministres

Vice 1er ministre chargé de la Défense……………………… :.Jean NGUZ KARL i BOND

Vice 1er ministre chargé de l’Intérieur et Affaires coutumières : Bernard KASUSULA DJUMA LO.

Vice 1er ministre chargé de l’Agriculture et Développement rural : Cléophas KAMITATU MASAMB

 

Ministres

 

Relations Extérieures…………………………………  .MPINGA KASENDA

Coopération Internationale…………………………… .BUKETI BUKAYI

Justice (Gade sceaux)………………………………… .Joseph GUHANIKA

Communication et Presse………………………………NGONGO LUWOWO

Finances…………………………………………………Céléstin TSHIBWABWA

Budget……………………………………………………MAMBULU MAKUDIA NSIALA

Plan et Reconstruction mationale……………………… Casimir GBENDO NDEWA TETE

Portefeuille………………………………………………Oscar MUDIAY WA MUDIAY

Economie nationale et Industrie…………………………Zacharie BIDIBIDI MWAKATOKO

Commerce Extérieur…………………………………….Protais LUMBU MALOBA

Mines……………………………………………………  MUTOMBO BAKAFWA N’SENDA

Energie……………………………………………………BANYAKU LUAPE

Transport et Communications…………………………     NYOKA BUSU NOENGO

Postes et Télécommunications……………………………Philippe GELEZI TUTUWA KABANDILI

Travaux publics et Aménagement du Territoire………….KIRO KIMATHE

Enseignement supérieur et universitaire…………………NDUDI- NDUDI I BULOKO

Enseignement primaire et secondaire…………………….NDOLELE SIKI KONDE

Recherche scientifique et technique………………………Daniel BURA PULUNYO

Santé publique…………………………………………….Dr Cécile MBOYO

Affaies sociales……………………………………………OKUKA WA KATAKO

Travail et Prévoyance……………………………………..KISHWE MAYA

Fonction publique…………………………………………A IDAMBITUO BAKAATO

PME……………………………………………………….Joseph ILUNGA KABUYI

Affaires foncières………………………………………….YOKO YAKEMBE

Environnement et Tourisme……………………………….RAMAZANI MWENE MALUNGU

Sports et Loisirs……………………………………………MBOSO NKODIA PUANGA

Jeunesse, Culture et Arts………………………………….Robert KAKWATA WA KAKAWATA

Relations avec le Parlement et le HCR……………………KABONGO MWAMBA

 

Vice-ministres

Intérieur…………………………………………………..EBOMA EDZUKU

Affaies coutumières………………………………………Mwami Christian MUNONGO

Defense nationale……………………………………….Général de brigade BAOKO YOKA

Rélations extérieurs………………………………………MUKULUMANYA WA N’GATE

Finances………………………………………………….POTIA APONET

Plan et Reconstruction……………………………………Corneille MULUMBA

Agriculture et Développement rural………………………MUDILO WA MALEMBA

Economie…………………………………………………Eugène DIOMI NDONGALA

Enseignement primaire……………………………………BOGUO MAKELIEnseignement supérieur et universitaire…………………………………………….KASESO SEMWAVYO

Transport et Communication……………………………..SESANGA Dia Kasile

Travaux publics……………………………………………LOKONDO YOKA

Energie…………………………………………………….Faustin LUKONZOLA

Affaires sociales……………………………………………MWEWA LUNDA

 

B. DE L’INVESTITURE DU GOUVERNEMENT BIRINDWA

 

I. DE LA CEREMONIE D’INVESTITURE

L’investiture du Gouvernement BIRINDWA intervint dès le lendemain

de sa publication, au Palais de la Nation, devant les deputés, en présence du Président de la République suivi de la réunion du Conseil des Ministres aucours de laquelle, certaines recommandations avaient été formulées par le Chef de l’Etat.

J’appris  que le 1er ministre Birindwa craignait de moi des déclarations néga- tives et ne s’était apaisé que quand il m’avait vu au Palais de la Nation pour me présenter au Président Mobutu sous des applaudissements frénétiques des députés dont certains étaient mes collègues lors des 2ème et 3ème législatures de la 2ème République.

Je m’y étais présenté aux côtés de mon épouse et posai pour la postérité tant dans la salle du Congrès que devant le Palais de la Nation et à ma résidence.

En effet, félicité de toute part dans la salle, je le fus aussi à la sortie par plusieurs notables shabiens dont le président du groupe parlementaire du Shaba, Monsieur NyemboMulongo, le député muhemba Hilaire Muhiya, le président du groupe culturel HembaTwibunge, Monsieur Lambert LwambaLwaNemba, ma sœur Madeleine gaDaudi et son fils Alphonse Kilonda Kiwi et tant d’autres.

A ma résidence , je reçus  pour me féliciter d’abord ma famille de Delvaux conduite par leur maman Jacquie Ngalula, la famille Iyams, les jeunes couples Dallas Dieudonné Imbwebwe Yuma et Elvis Matulizoo. Le photographe Balthazar NyemboSulubika immortalisa le moment :

Je reçus aussi le président de Twibunge Lambert LwambalwaNemba accompagné du vice-ministre à l’energie, le muhemba Faustin Lukonzola et le deputémuhemba De Matong, Messieurs et Mesdames NyemboShabani, Martin Kahozi, Prosper Sangwa, Alphonse Muteba, Gérard Mwamba, René Ifutu, Raymond LwambaKatansi, NyabolondoDegbeli, MatombiMuliku, Ivonne NgoyBusangu, Ivette MalungaKahozi, Louise et Charlotte de TambweBénoît, la famille Iyams, les voisins du quartier, frères, amis, connaissances dont je ne me rappelle plus les noms et enfin maman José Nyembo à la tête des femmes hemba, et Monique la maman de VumiliaLwamba accompagnée de quelques femmes musulmanes !

 

Il n’y avait pas de remise et reprise avec les membres du Gouvernement Tshisekedi, par contre, devant  le Général Vungbo de la Garde civile, les portes du cabinet situé sur l’avenue de Justice au 2ème étage d’un immeuble appartenant à la SNEL avaient été descellés en ma faveur.

Bien avant cela, j’avais eu à me plaindre auprès du 1er ministre, parce que mon Collègue Zacharie BIDIBIDI, nommé à l’Economie Nationale, au lieu de réjoindre le cabinet traditionnel de l’ économie Nationale au building Onatra, prétendait que le Ministre Talangai qui s’occupait dans le Gouvernement précedent de l’Economie et du Commerce s’y était installé.

A cette occasion, mon interlocuteur m’avait révélé que le 1er ministre n’était pas sûr de mon acceptation d’entrer au Gouvernement et qu’il avait été prévu qu’au cas de mon refus, le Commerce Extérieur qui n’était qu’un appendice de son ministère de l’Economie et Industrie dependrait de lui.

J’avais cependant l’avantage de recevoir les clés de ce cabinet du secrétaire de cabinet sortant, Monsieur Makangu Lula, lui-même, protégé du Secrétaire Général au Commerce extérieur, Monsieur Kabasele Ilunga.

Pour ce dernier, l’administration centrale du Commerce extérieur était plus proche de ce bâtiment par rapport à celle de l’économie qui se trouvait à l’immeuble Onatra.

Ayant occupé les locaux le premier, j’avais refusé de les céder en faveur de mon collègue qui avait même menacé de démissionner du gouvernement dirigé par le 1er ministre de l’UDPS pendant que je fis autant.

Nous nous référâmes tous deux au chef du gouvernement qui ne se prononça pas en faveur de l’un ou l’autre. Premier occupant que j’étais, je gardai ansi ce cabinet naguère reservé aux vices premiers ministres.

Dès après la possession du bureau, je me mis à confectionner les arrêtés de nomination de membres de mon cabinet, du  Secrétariat permanent et du personnel du Secrétariat d’appoint d’abord avant de m’occuper de l’administration centale, des Commissions ad hoc, des Assises des Organisations internationales, de la participation du Zaïre aux Foires et Expositions et des entreprises sous la tutelle du Commerce extérieur.

  1. DE LA FORMATION DE MON CABINET
  2. Mes réponses aux lettres de félicitations

La composition de mon cabinet a été butée à l’étude d’innombrables demandes m’adressées et pour lesquelles je devais tenir compte de plusieurs critères. Entretemps ayant reçu plusieurs lettres de félicitation, je répondis à certaines dont celles de :

  1. Monsieur AnzuluniBembeIsolonyonyi, Président de l’Assemblée nationale
  2. Monsieur KufiKilanga, Ministre honoraire de l’enseignement primaire, sécondaire et professionelle
  3. Monsieur BashalaKantuwaMilandu, Gouverneur du Kasai orientale
  4. Monsieur Bemba Saolona, Président de l’Aneza
  5. Messieurs KatendewaNdayaMuledi, José EndundoBononge, MwepuKyabuta, Robert Sami LeloMakwala, KiyangaKiNlombi et

Togba Mata Boboy respectivement Présidents Délégués Généraux de l’Onatra, Office des routes, INSS, Ogefrem, Sofide et Fikin

  1. Monsieur Ndiang Kabul, Vice Gouverneur de la Banque du Zaïre
  2. Messieurs BayomboMbokoliabwe, SangwaIbiy et BotendjuW’EkagwatEale respectivement Délégués Généraux Adjoints de l’Ozac,NBK et CMZ
  3. Messieurs TshisolaKangoa, LufutaIlongosi et Norbert Hormeister respectivement Directeurs Généraux de l’OCS, Sotraz et Hôtel Intercontinental
  4. Messieurs Théophile NtelaLungumba et BeneteNdioktar, Secrétaires Généraux de l’Office des Routes et Ureband
  5. Monsieur Richard Wynne, Directeur du projet City Train
  6. La direction Générale de Land Rover
  7. Monsieur J. Dlhaxe de l’Auto Bavaria Zaïre
  8. Monsieur KitungwaAyaba Paulin, Chef du siège industriel de la Gecamines Développement
  9. Messieurs NkukuwaNkuku et n Israle, Administrateurs Gérants d’Electro Business Company et Elkivu
  10. Messieurs Kabasele Longo Lupelepele et NyemboMwanaMwilima respectivement chefs de division régionale du Shaba au Commerce Extérieur et à l’EPSP
  11. Monsieur Prosper  KibokoTumba Bin Somwe
  12. Messieurs Denis NyabolondoDegbeli, MpungaMboyo, Célestin SangwaKayombo, BanzawaBanza, Jean Pierre Lumbu, hauts cadres, cadres et agents de la Sonas
  13. Monsieur TshipengKayemb et Madame Ngalula Kona, agents à la BCA.
  14. Messieurs MunungYav a Munung, Mutomb’ KawanMwitand, KalengMuteb Louis, Opérateurs économiques de la sous  region de Lualaba
  15. Monsieur NsundiNzita, Représentant légal de l’Anapeza
  16. Messieurs OkendeSenga et Rogatien Belav Key Kano, Secrétaires Généraux du Sotozac et de l’Abaswa
  17. Messieurs Alphonse Kiwi Kilonda et Joseph Muyumba respectivement Présidents de JAD et de l’AJK
  18. Monsieur Pascal KayambaTabu ; Vice-président de la mutuelle Alundwe
  19. Monsieur KamandaBanzaNkonwa, Animateur Principal de Linadec
  20. La troupe théatraleMufwankolo et le cercle culturel Twibunge de Lubumbashi
  21. Les membres du comité directeur SMSESS et groupe Michambu quartier Télecom/IPN
  22. Monsieur MbelaMumese-Nzuid Rostand Roger, chef du camp Télecom/Binza
  23. Mes amis et connaissances LemvoDikola-Etumba, Tambwe bin Amissi, Jean Marie Kitwanga, Muyumba Maila, Gustave Bashiye, Ernest MumawaLumona, Célestin KalungaMbwibwi, Ilunga bulaya Sanza, Kiambe Charles, Kasanga ka Ngoy, KabembaManvundu Gilbert, MuhemediKolo
  24. Messieurs et dames de ma famille, SinyemboMuteba, Mwehu Nestor, MumbawaMbayoKalumeMwanaKahambwaMbwibwi, LubingaMangala Oscar et Mbundu c/° MumbaMwamba.
  25. Les Arrêtés de nomination de mes Collaborateurs

 

En ce qui concerne mes collaborateurs, après tatônnements et désistements, je rendis publics des arrêtés suivants :

a, Arrêté n° 01/CAB/MCE/93 du 15 avril 1993 tel que révu par les arrêtés n°04 du 24 avril et n°024 du du 29 décembre 1993 portant nomination de membres du cabinet :

  1. Monsieur KITOPI KIMPINDE, Directeur de Cabinet
  2. Monsieur Hilaire MUHIYA LUMUNGU, Directeur de Cabinet Adjoint
  3. MonsieurRoger SAFARI MANGABO, Conseiller AdministratiMonsieur
  4. MonsieurAlphonse KILONDA NYEMBO, Conseiller Juridique
  5. Monsieur EFOLE WA MBOMBA, Commercial et Financier
  6. Monsieur KASANGA KANGOY, Conseiller à la Coopération et  Planificat.
  1. Monsieur Polydor KYONI NDAY, Conseiller tecnique
  2. Monsieur KYANGA KAMALIANE, Conseiller à l’Organisation et

Participation aux Foires et Expositions

  1. Monsieur Henri MATA MAKOLO, Conseiller chargé des Négociations et

Accords Internationaux

  1. Monsieur Martin LUMBU MALOBA KICHWANYOKA,

Conseiller chargé des Relations  Publiques et Protocole

  1. Monsieur Jean Paul MPEKO ILELA Y’iyali, Secrétaire particulier
  2. Monsieur Bruno MUYUMBA MUTEMBEZI, Chargé des Missions.

 

Les modifications opérées par les arrêtés n°04 et 024 avaient consisté au remplacement du Conseiller  Félicien Kitungwa ayant désisté par Efole ma Mbomba, la nomination du Conseiller Henri Mata Makolo, le déchargement de KibweKasali et AungeMuhiyaFatuma au profit d’Efole, PolydorKyoniNday et enfin la nomination de Martin LumbuMalobaKichwanyoka.

 

b, L’Arrêté ministériel n° 002/CAB/MCE/93 du 15 avril 993 tel que modifié par les arrêtés n° 03 du 19 avril et 031 du 30 décembre 1993 nommant les membresdu personnel du Secrétariat d’Appoint :

  1. Monsieur Léonard MOKANGA LULA, Secrétaire de Cabinet
  2. Madame Jeanne BULABULA, Secrétaire du Ministre
  3. MonsieurEmmanuel SAKUBA, Secrétaire du Directeur de Cabinet
  4. Monsieur Bertin NGONGO LETA, Sous Gestionnaire des Crédits
  5. MonsieurLouis KALEND, Attaché de Presse
  6. Monsieur Donatien MWALU SHINDANI, Intendant
  7. Monsieur LUMBU MUHUNGU, Chauffeur du Ministre
  8. Monsieur LUMBU SANGWA, Attaché au Secrétaire du Ministre
  9. Monsieur BIZAKU NZONZA, Secrétaire Dactylographe
  10. Madame BILONDA MWAMBA, Chargée d’archives et classement
  11. Monsieur MUYUMBA KASEYA, Chargé du courrier
  12. Monsieur César KALUNGA, chargé du courrier
  13. Madame TSHISEKEDI MILOLO, Agent de Protocole
  14. Madame Charlotte LUMBU WA TAMBWE, Agent de Protocole
  15. Madame KAHOZI MALUNGA, Hôtesse
  16. Madame NYEMBO KAHIYA, Hôtesse
  17. Monsieur MUPEMBA KALUME, Huissier

Si l’arrêté n°003 avait réduit le nombre des membres du secrétariat d’appoint de 29 à 15 pour raison de respect du chiffre recommandé en écartant ainsi les noms de MutebawaMuteba, MwakuMutshaîla, MalalaKasiseki, LuindiAshendaNgana, Bertin Muyumba, MuyumbaMatulizo, MbayoLumbu, KayambeMwamba, Mukulumoya, KyunguNgoy, NgongoFayilaKabibi, Françoise NgaziyaKitoko pour les placer ailleurs, l’arrêté 031 nomma César Kalunga en qualité de chargé du courrier au lieu de chef de protole.

Il avait en effet été ecarté du protocole pour un manquement consistant à son arrivée en retard à l’aéroport de Ndjili avec les bagages du Ministre et l’avoir fait rater de prendre le vol du 24/12/993 pour Lubumbashi.

Il faut signaler qu’il avait existé une liste complémentaire de membres du personnel du secrétariat d’appoint payés par les frais de fonctionnement dont les noms ci-dessous :

  1. MUYUMBA MATULIZO, Intendant Adjoint
  2. MBAYO LUMBU, Dactylographe
  3. Madame Françoise GAZIYA, Agent protocole
  4. Madame NGONGO FAYILA KABIBI, Agent protocole
  5. Monsieur KAYEMBE MWAMBA, Centraliste,
  6. Monsieur MUKULUMOYA, Facteur
  7. Monsieur MUPEMBA KALUME, Huissier
  8. Monsieur MAPATA LUFU, Chauffeur
  9. Monsieur KANTOLE AMANI, Chauffeur
  10. Monsieur LUMBU MUGAMBWA, Chauffeur résidence

c, La liste des militaires en détachement en date du 15 juillet 1993

  1. NYEMBO SHABANI………… N° MEC 19054 Z : Sous Lieutenant
  2. BARUANI MUNGANGA….. N° MEC 076993 P : Adjudant 1ère classe

Garde du corps du Ministre

  1. KILADI LUKUATA……………..N° MEC 10422 N : 1erSergent Major

Garde residence du Ministre

  1. MBAYO NUMBI……………….N° MEC 228504 H: 1er Sergent

Garde de residence du Ministre

  1. KILONDA SANGWA…………..N° MEC 662300 : Sergent Major

Garde residence du Ministre

  1. KAHITE MATALATALA………N° MEC 222460 N : Sergent

Securité du Cabinet

  1. SANGWA KAZIMOTO……….N° MEC 221282 C: Caporal

Garde residence du Ministre

 

C    DE L’ADMINISTRATION DU COMMERCE EXTERIEUR

 

I. DU SECRETARIAT GENERAL

J’avais trouvé Monsieur ILUNGA KABASELE en train d’exercer au commerce extérieur, en qualité de Secrétaire Général mais aussi Ministre intérimaire depuis l’écartement par le Président Mobutu du Gouvernement Tshisekedi en décembre 1992. Je n’avais pas fait la remise et reprise avec lui comme déjà dit ci-haut.

Entretemps, plusieurs de mes collègues ministres n’appréciaient pas le comportement de leurs secrétaires genéraux, qu’ils accusaient bloquer des dossiers qu’ils avaient geré en leur qualité de ministres faisant fonction et afficher un complexe non approprié, doù, la décision prise par le Conseil des ministres de les permuter.

Permuté et affecté dans un autre ministère par l’arrêté n° CAB.MIN/F.P./003/93 du 08 juin 1993 du Ministre de la Fonction publique Idambito, ce même arrêté avait affecté au commerce extérieur, Monsieur ZUSHI MUPIEMINA.

 

  1. Du Secrétaire Général ILUNGA KABASELE

Celui-ci prenait l’initiative de me rencontrer malgré la régularité de la corréspondance entre nous.

Le 10 avril 1993, il m’avait presenté au personnel de l’administration centrale et des entreprises pubbliques sous tutelle.

Par ma lettre 0163/CAB/MCE/93 du 24 mai 1993, je lui avais informé de ma décision d’instituer un conseil de cabinet élargi devant se réunir le ministre, le collège de conseillers, le secrétaire général et les directeurs chefs de service tous les premiers lundis du mois à 10 h.

Pendant ce secrétariat, j’avais permuté les directeurs chefs de service et poursuivis l’installation des divisions régionales

a, De la permutation des directeurs chefs de service

Par ma lettre 0107/CAB/MCE/93du 10 mai 1993, j’avais demandé au secrétaire général à me faire parvenir au plus tard le mardi 11 mai 1993 avant-midi, les propositions de permutation de directeurs chefs de service, conformément à l’esprit du mot de circonstance que j’avais pronôncé à l’adresse des cadres de commandement du ministère, le lundi 03 mai 1993.

Ne m’ayant pas reservé la suite escompté, je lui avais transmis à cette date, mon arrêté n°007/CAB/MCE/93 du 11 mai 1993 portant permutation des directeurs chefs de service de l’administration centrale du commerce extérieur et lui invitais de m’envoyer dans les meilleurs délais ses propositions de mise en place du personnel de son ressort.

Aux termes termes de cet arrêté  n°007 ont été affectés :

1, A la direction de Services Généraux, Monsieur KIMUENA DOLOMINGO MATUTU N° Matricule 113054 X

2, A la direction de Promotion Commerciale, Monsieur INGANGE YA LOOLA N° Matricule 112903

3, A la direction des Négociations et Accords Internationaux, Monsieur MUYA TUMBA, N° Matricule 126886

4, A la direction de l’INSPECTION, Monsieur MALI YA MUNGU,  N° Matricule 054883 V

5, A la Cellule d’Etudes du Commerce extérieur, Monsieur MPUTU MUSOKA, N° Matricule 291710 A

 

b, De l’Ouverture des Divisions régionales du Commerce extérieur

Le Secrétaire général Ilunga Kabasele avait conformément à la décision prise par la coordination des secrétaires généraux qui faisait fonction du Gouvernement, ouvert les divisions régionales du Shaba, Equateur, Haut-Zaïre, Nord-Kivu et Sud-Kivu.

Ayant décidé de poursuivre l’installation des divisions régionales restantes de Kasai Oriental, Kasai Occidentale et la ville de Kinshasa, je signai respectivement les arrêtés ministériels 0169, 0170, 0171/CAB/MCE 93 du 25 mai 1993 et 0171/CAB/MCE du 07 juin 1993.

Par l’arrêté 011/CAB/MCE 93 du 19 mai 1993, les chefs de division et les chefs de bureau dont les noms suivent avaient été affectés de la manière ci-dessous :

01 Région de Bandundu

Chef de division ITEMBOUR CENTI GHONDA, Matricule 410391

Chef de bureau MUNGANGA MUZELA, Matricule 22383

02 Région du Bas Zaïre

Chef de division DIAMBI MBOYO, Matricule  410434

Chef de division MUNKOKA KALEBAMU

03 Région de l’Equateur

Chef de division ENDONGA NJOKE YAMBI Matricule 125426

Chef de bureau AZUGADA YANEKANZE Matricule 130167

04 Region du Haut Zaïre

Chef de division TONGONO BONZA, Matricule 305220

05 Région du Kasai Occidental

Chef de division KABASELE LONGO, Matricule 173661

06 Région du Kasai Oriental

Chef de division MWANZA MUKUNDJI, Matricule 166326

07 Région du Nord Kivu

Chef de division TSHIMANGA NTOMBOJI, Matricule, 130160 T

08 Région de Sud Kivu

Chef de division KABUNGULU MULONDA, Matricule 410421

09 Région du Shaba

– Lubumbashi

Chef de division MUYUMBA MWENGE, Matricule 2918891

Chef de bureau MWAKU MUTSHAILA, Matricule 424283

  • Kalemie

Chef de bureau MUTEBA WA MUTEBA, Matricule 165634

 

  1. Du Secrétaire Général ZUSHI MUPIEMINA

Affecté au commerce extérieur par application de l’arrêté N° CAB.MIN/FP/003 DU 08 juin 1993 de Ministre de la Fonction publique, le secrétaire général Zushi était le doyen de secrétaires généraux et leur coordonnateur lorsqu’ils avaient fait fonction de membres du gouvernement.

Au nom de ses collegues, il n’avait pas admis la décision d’affectation qui était considéré comme allant à l’encontre de la stabilité de l’administration publique.

Ayant introduit un recours il attendait la réponse de celui-ci avant de s’exécuter.

Ayant adressé sans suite, le 22 juin 1993 la note 0252/CAB/MCE 93 à Monsieur KimuenaDolomingoMatuta, Directeur chef de service de la 1ère direction à présenter au personnel le nouveau secrétaire général, je designai le même jour par ma note 0255/CAB/MCE/93, ce même directeur en qualité de secrétaire général ad interim( Dossier KIMUENA DOLOMINGO, Directeur des Services généraux, Matricule 113054 X).

Cet interim avait pris fin par ma note n° 0348/CAB/MCE/93 du 16 juillet 1993 lorsque le nouveau Secrétaire général avait pris possession de son bureau.

Le 29 juillet 1993, j’avais présenté le Secrétaire Général ZushiMupiemina aux  membres du personnel du ministère du commerce extérieur et aux dirigeants des entreprises sous tutelle.

A cette occasion, je lui avais informé comme repris dans le resumé ci-dessous, du travail déjà effectué et celui projeté.

a) Dans le domaine de la gestion administrative,

il y avait déjà eu : – la permutation des directeurs chefs de service

  • l’ouverture de nouvelles divisions régionales
  • l’affectation des cadres compétents et dynamiques, désireux de travailler en régions.

 

b)  Dans le domaine de la relance des activités du commerce extérieur

  • la reglementation de l’exportation de la Mitraille
  • la relance des activités de la commission nationale De mercuriales.

 

c)  Pour le suivi des activités des Organisations internationales

  • -la création d’un comité interministériel de suivi des activités de la commission économique de l’afrique centrale (CEEAC)

 

d)  Dans l’exercice de la tutelle

  • la désignation des chargés de mission du centre commercial international du Zaïre (CCIZ)
  • la désignation des chargés des missions de la société nationale de trading (SONATRAD)

 

Pour les mois à venir outre la participation aux assises intrnationales habituelles et aux foires et expositions, il était prévu

a)  Au niveau de l’administration de :

  • Former et rendre opérationnel un corps d’inspecteurs du commerce extérieur
  • Effectuer une tournée d’inspection dans les divisions régionales et les postes douaniers importants pour le commerce d’import-export et de transit
  • Affecter des agents du commerce extérieur aux postes frontières et dans les entrepôts douaniers
  • Envisager en prévision de l’avenir, la formation des attachés commerciaux

 

b)   Dans le domaine de la promotion du commerce extérieur

  • La reprise effective des activités du comité de facilitation du commerce extérieur
  • La formalisation des échanges commerciaux avec l’Afrique du Sud par la conclusion d’un accord commercial
  • La rentabilisation des taxes du commer extérieur par l’application des nouveaux taux des taxes en matière d’autorisation d’exercer le commerce d’exportation de la mitraille et de demande de numéro d’import-export
  • La reglementation du commerce frontalier

Mes relations avec  l’ancien coordonnateur du gouvernement craint par certains de mes collègues pour avoir joué le rôle de 1er Ministre cinq mois durant, étaient courtoises, même si nous n’avions pas le même point de vue en ce qui concerne la mise en place du personnel qu’il avait trouvé en train d’être mise en œuvre.

En effet, en vue de faire face au besoin en personnel à cause de l’ouverture des divisions régionales et la maitrise du commerce frontalier un recrutement massif avait été effectué.

Les nouvelles unités avaient été d’office affectés et leur cas soumis à la fonction publique pour immatriculation.

Une mise en place en deux temps avait été opérée, d’abord par l’arrêté n° 023/CAB/MCE/93 du 23 août 1993, que le secrétaire général trouvant non justifiée, ne prit aucune disposition pour la publier, tout en me faisant savoirson point de vue négatif auquel j’avais tenu compte, par ses lettres N° MCE/SG..CO..141/0392/93 du 04 novembre1993 et N°MCE/SG.141/0430/93 du 30 novembre 1993 dont le contenu ci-dessous:

 

a)  La lettre N° MCE/SG.CO.141/0392/93 du 04 novembre 1993 concernant la diffusion de la mise en place et notification

 

Monsieur le Ministre,

Par la présente, j’ai l’honneur d’accuser bonne réception de votre lettre n° 00604/CAB/MCE/93 du 22 octobre 1993, par laquelle vous me rappelez vos correspondances numéros 00539/CAB/MCE/93 et 00565/CAB/MCE/93  des 09 et 28 septembre 1993 toutes relatives à l’objet sous rubrique.

A ce sujet, je voudrais porter à votre connaissance que je suis buté à quelques difficultés pour exécuter intégralement votre Arrêté de mise en place.

C’est ainsi que, dans une corréspondance séparée l’administration relève d’une manière detaillée ces difficultés et vous propose des amendements à cette mise en place.

Les écueils concernent :

1° Les Structures : Elles sont révues par l’ajout à la Direction de l’Inspection, d’une division (Division Adminisrative) qui fait double emploi avec la Division Adminstrative et Financière de la Direction des Services Généraux d’une part, et d’autre part aavec la Division Documentation, Statistiques et Informations Commerciales de la Division de la Promotion Commerciale ainsi qu’avec le premier bureau de la première Division de la Direction des Etudes.

Au niveau de la Direction des Etudes, les subdivisions de la Direction ne se conforment pas à la trminologie consacrée des structures administratives classiques zaïroises, telle que fixée par l’ordonnance qui porte structures des Départements du Conseil Exécutif (Division à la place de Section et Bureau à la place de Sous-Section).

En ce qui concerne les Divisions Régionales, leurs structures doivent être identiques même si elles sont nécessairement adaptées au volume de travail (nombre de postes frontaliers ou de cellules Import-Export)

 

2° L’effectif : Le cadre organnique actuel du ministère du Commerce Extérieur (Administration Centrale) prévoit 379 unités tandis que l’effectif en place est de 435 unités.

Cette situation dégage déjà un pléthore de 56 unités.

Il est  relevé dans la mise en place du 09 septembre 1993, d’une part l’omission de 32 agents déjà en service et d’autre part, l’injection de 102 nouvelles unités non encore recrutées par la Fonction Publique et toute manière non justifiée car, elles viennent aggraver la situation pléthorique de l’effctif de notre ministère.

Par ailleurs, l’attribution des grades de recrutement à ces nouvelles unités sans que l’administration ait eu à disposer de leurs dossiers pour examen de conformité avec les dispositions statutaires en matière de recrutement, en vue de donner avis à Monsieur le Ministre, nous met dans l’embarras le plus total et risque de créer des frustations qui conduisent au découragement de la part des agents réguliers déjà en place.

Enfin, la mise en place porte commissionnement et affectation de certains agents sans respecter les critères objectifs en la matière. Ainsi par exemple, Monsieur BOLAMBO, Gradué en Sciences Commerciales, Agent de bureau de 1ère classe, jusqu’à présent commissionné chef de bureau, est hissé au rang de Chef de Division et va commander des chefs de Bureau nommés par Ordonnance, plus anciens et de formation supérieure (licencié).

Enfin, les agents de collaboration et d’exécution bénéficient dans leur grande majorité d’une promotion qui ne respecte pas le cadre organique.

Au niveau des Divisions régionales, un examen approfondi s’impose avec nos Responsables Régionaux car il y a manifestement pléthoes d’agents à recruter !

Tous ces éléments m’ont poussé à préparer un dossier complet à votre attention avant de rendre publique votre mise en place. De plus, la grève générale des fonctionnaires ne rendait pas urgente la publication de la dite mise en place qui risquait de décourager les agents requis pour le service minimum qui se trouveraient lésés.

 

b)  La lettre N°MCE/SG.141/0430/93 du 30 novembre 1993 avec copie pour Information à  Monsieur le Ministre de la Foction Publique  concernant sa satisfaction du projet de mise en place corrigée.

 

Monsieur le Ministre,

Le projet de mise en place corrigé nous donne satisfaction en ce qu’il respecte les structures organiques de notre Ministère telles que arrêtés à ce jour,en attendant une éventuelle révision dans les mois qui suivront.

Je dois cependant déplorer que l’effectif dupersonnel soit grossi par un recrutement techniquement difficile à justifier. En effet, l’Administration du Commerce Extérieur est relativement jeune ; elle a en son sein moins de 10 agents éligibles à la retraite.

Par ailleurs, le problème de l’espace ( locaux et mobiliers de bureau) actuellement insuffisant contraindra longtemps encore un grand nombre de nos agents à ne pas travailler et à percevoir de l’Etat un salaire sans contrepartie.

Pour une gestion rationnelle des ressources humaines, je porte les considérations relevées ci-dessus à la connaissance du Ministère de la Fonction Publique, principal gestionnaire des agents de carrière des Services Publics de l’Etat en vue d’une solution à long terme à cet épineux problème.

Le deuxième temps de la mise en œuvre de la mise en place du personnel du Commerce Extérieur intervint après la correction effectuée suite aux obsérvations du Secrétaire Général et c’est par mes lettres N° 0697/CAB/MCE/ 93 du 4 décembre 1993 et N° 00699/CAB/MCE/93 du 7 décembre 1993 au Secrétaire Général dont le contenu ci-dessous :

 

a)  Ma lettre N° 0697/CAB/MCE/93 du 04 décembre 1993 concernant Visa mise en place

Monsieur le Secrétaire Général,

J’accuse réception de votre lettre numéro MCE/SG.141/0430/93 du 30 novembre 1993 relative à la mise en place

Tenant compte des obsérvations que vous avez formulées au sujet de la collaboration qui doit nécessairement exister entre le cabinet et le secrétariat général, je vous transmets, en annexe, la dite mise en place pour visa endéans 12 heures.

 

 

b)  Ma lettre  N° 0699/CAB/MCE/93 du 7 décembre 1993 au Secrétaire Général avec copie pour information, A Son Excellence Monsieur le Ministre de la Fonction Publique avec comme objet : Transmission pour publication  de la mise en place des fonctionnaires   Commerce Extérieur et agents du Ministère.

Monsieur le Secrétaire Général

J’ai l’honneur de vous transmettre pour publication immédiate, la mise en place corrigée des foctionnaires et agents du Ministère.

Comme nous sous sommes tous mis d’accord sur le dit document et qu’il y a urgence de voir tous le fonctionnaires et agents reprendre leur travail, je vous demande de procéder déjà à un affichage dès réception de la présente et de m’en faire rapport.

 

D. DE LA PROMOTION DU COMMERCE EXTERIEUR .

A suivre